En 2024, le Musée des Arts Décoratifs de Paris a captivé le public avec une exposition hors du commun intitulée « Des cheveux et des poils». Cette exploration audacieuse et intime des ornements capillaires à travers les âges a révélé une facette méconnue de l’histoire de la joaillerie.

L’exposition rassemblait plus de 300 pièces, allant des broches en cheveux tressés de l’époque victorienne aux créations contemporaines. Parmi les pièces les plus émouvantes, une broche datant du XIXe siècle, réalisée en or et cheveux, symbolisait le deuil et l’amour éternel. Ces bijoux, souvent offerts en souvenir ou en hommage, reflétaient des émotions profondément humaines.

Le parcours de l’exposition ne se limitait pas aux pièces historiques. Des créations modernes, comme celles d’Alexander Calder, ont démontré que le bijou capillaire reste une source d’innovation. Calder, connu pour ses œuvres avant-gardistes, a réimaginé les épingles et peignes comme de véritables sculptures à porter.

L’exposition s’est également distinguée par sa mise en scène, mêlant vidéos, photographies et objets d’époque. Une salle immersive invitait les visiteurs à découvrir l’importance des ornements capillaires dans différentes cultures, de l’Asie à l’Europe.

En revisitant un thème aussi spécifique, « Des cheveux et des bijoux » a permis de redécouvrir des trésors oubliés tout en explorant des concepts modernes, prouvant que l’histoire de la joaillerie est une histoire vivante, en constante évolution.